Sur la route des dinosaures… en Alberta!

Dinosaur provincial state park … WOW! WOW! WOW!

Un grand merci à nos compagnons de voyage à temps partiel (Sylvain le cousin de Daniel et sa fille Ariane) pour nous avoir indiqué ce camping.

Sur le coup c’était un peu décourageant de s’enfoncer dans les prairies (environ 50km) mais quand on arrive aux abords du parc on a le souffle coupé tellement c’est beau.

Je vous laisse en juger par vous-même en visionnant le petit film ci-dessous. (Désolée mais ça ne fonctionne pas sur les ipad ni les iphones.  Je tente de trouver une solution.)

 

On a dû attendre ce matin pour filmer car hier il y avait beaucoup de fumée dans l’air ce qui affectait les photos qu’on a pris. Cette fumée provenait des feux en Colombie-Britannique.

Le camping étant situé au fond du canyon près de la rivière, voici la vue que j’avais de la roulotte.

Daniel n’a pu s’empêcher de monter d’abord sur la butte…

Mais ce n’était pas assez … il a trouve un plus gros challenge sur la montagne!

On pouvait s’amuser à monter un peu partout. Le paradis des enfants et le calvaire des parents… Ça pouvait être vraiment dangereux. Aucune barrière de protection. En voici une preuve. La Coolee viewpoint Trail accessible via le camping, que nous avons fait.

Le parc provincial est un site de fouilles lié au musée Tyrell de Drumheller qui est un incontournable pour ceux qui aiment les dinosaures!

Voici quelques photos prises dans le musée.

On the road again! Hello…Goodbye Saskatchewan

Désolée du délai … pas de signal cellulaire jusqu’à ce matin quand Daniel a mis en place notre booster de signal sur la roulotte. Voici ce qui s’est passé hier, soit dimanche.

On a eu une courte nuit de sommeil car on a veillé sur le perron du voisin hier soir au Walmart! Les gens sortent leurs chaises devant leur roulotte et ça jase. Nous avons rencontré un couple d’ontariens qui se dirigent eux aussi en Alberta. Ils parlaient très bien français. En Ontario c’est surprenant de voir à quel point ils insistent sur le français comme langue seconde alors que c’est une province anglophone. Ils ont beaucoup d’écoles francophones. C’est important d’être bilingue pour eux. Tous les panneaux indicateurs étaient écrits dans les deux langues sur tout le trajet de la 17 qui traverse l’Ontario.

On a traversé la Saskatchewan dans la même journée.

Le paysage était paisible. C’était à perte de vue. Voici un petit film de 360 degrés pour vous donner une idée. Cliquez sur la photo ci-dessous pour démarrer le film.

Et les trains en Saskatchewan sont tellement longs…Il y en a eu un qui mesurait 2 km!

Il y aussi beaucoup de lacs salés. Ils sont recouverts d’une couche blanchâtre. Ce sel est récolté.

Nous avons vu des montagnes de sel, mais je n’ai pas été assez vite pour les photographier.

 

Ouf! On est enfin en Alberta!

Voici un autre petit film de 360 degrés pour vous donner une idée. Cliquez sur la photo ci-dessous pour démarrer le film.

Daniel pensait que dans les prairies ça allait prendre moins d’essence et bien au contraire! Il y a tellement de vent que le camion travaille plus fort!

Dimanche, nous avons fait 1000 km pour arrêter au Dinosaur Provincial Park en Alberta. On a fini par rattraper Sylvain, le cousin de Daniel, et on campe ensemble ce soir. Y’en a qui font la route des vins, nous on fait la route des dinosaures. Mardi on va à Drumheller voir le musée Tyrell.

Le paysage le long de la route 1 est le même que celui du Manitoba … et les routes aussi. Mais là mes armoires avaient des crochets. On s’en vient bien. Tout est réparé sur la roulotte.

Mais les aventures, elles, continuent …

Dimanche, on a testé notre carte CAA!

Daniel décide d’arrêter pour faire le plein et moi, dans un geste plein de sollicitude en bon co-pilote, je décide de laver le pare-brise car on a une collection d’insectes collés sur le pare-brise et le nez de la roulotte à faire pâlir de jalousie un entomologiste. Hey! Hey! Pas un mot connu hein ? Vive Google! Je n’aurais pas voulu pas faire de la moto… ils sont tellement gros qu’on doit finir la journée le visage plein de bleus…

Bref! Je sors du camion avec ma bouteille de lave-vitre et je réalise que j’ai oublié mes essuis-tout alors je me retourne et ouvre la porte… ou plutôt tente d’ouvrir la porte. Elle était verrouillée!!! Toutes les portes étaient verrouillées et oh mon dieu, les clés sont dans le contact… Bravo la co-pilote, j’ai par inadvertance accroché le foutu piton qui barre les portes…

Tout est dans le camion. Les cellulaires, ma sacoche contenant le double des clés… Daniel n’a que son portefeuille! Et on a une belle application ON STAR sur nos cellulaires pour débarrer les portes à distance… Pas très pratique dans notre situation!

On est pris devant la pompe de Diesel, pas capable de bouger pour combien de temps et on y bloque l’accès.

Et la dame du Shell qui vient nous voir avec un air agressif, nous demandant d’attendre avant de faire le plein. Je lui ai répondu “Oh, on a un plus gros problème… on est vraiment plus pressé. :-(( Elle a tout de suite changé de ton et est devenue amicale.

Un gentil Saskatchewanais nous propose d’utiliser son téléphone pour qu’on puisse communiquer avec CAA. On a jasé avec lui en attendant l’arrivée des secours. On s’en vient bon en anglais.

Après 30 minutes d’attente, ce qui est très bon considérant le fait qu’on était au milieu de nulle-part selon nos cartes, soit Belle Plaine (population 66)… on voit arriver notre sauveur! Un serrurier d’une ville voisine, qui parle français! Et oui c’est un Québécois, made in Joliette, qui a marié une Saskatchewannaise. Ça a l’air que le dicton c’est maintenant “Qui prend femme, prend pays”.

Je vous présente notre sauveur.

Dorénavant, Daniel va toujours sortir du camion en amenant ses clés et on va en acheter une autre qu’on va cacher à l’extérieur du camion.

On ira pas pour rien au concessionnaire. La liste s’allonge!

Au revoir Ontario … Hello Manitoba!

On quitte le Lac Supérieur où le paysage était montagneux avec des vues splendides sur le lac pour un terrain plat.

Je me promets de belles photos au retour car avec la roulotte c’était compliqué d’arrêter aux haltes d’observation. On était pas du bon côté.

En quittant Thunder Bay, on remarque que le paysage ressemble beaucoup à celui de la Baie James par moment. Pas beaucoup de relief, les arbres pas très haut. La dernière ville de l’Ontario, Kenora, est sensiblement à la même hauteur que Matagami au Québec. On est vraiment dans le nord. Je ne réalisais pas à quel point on était haut. Et tout le reste du chemin est à cette hauteur jusqu’à Calgary.

Je revisite ma géographie hi!hi!

Il y a une chose de particulier en Ontario. Les animaux n’ont pas la même attitude que les nôtres au Québec!  À vous d’en juger…

 

Daniel et est moi trouvons que l’orignal en Ontario est beaucoup plus agressif qu’au Québec ? Et vous ?

Tandis que le chevreuil en Ontario fait la belle comme un petit chien.

Il fallait que j’en parle… on a tellement vu de pancartes mais pas une fois en vrai!

 

Arrivés au Manitoba, on s’est cru revenu au Québec tellement les routes étaient laides! Mais c’est quoi le secret des ontariens pour avoir de si belles routes …

J’ai ramassé trois fois le stock d’une de mes armoires arrière.

Une fois arrêté pour la nuit à Brandon au Manitoba (devinez où … ?) Eh oui au Walmart! On a installé des crochets.

Voici le paysage du Manitoba

 

 

De l’équipement c’est de l’agrément … quand ça fonctionne!!

Qu’elle journée!!

Après avoir passé 2 heures au dealer GMC (ci-haut dans la photo), on nous dit qu’il est réparé. C’était quelque chose dans le module du camion (qui gère les freins de remorque) qui s’était déconnecté. Donc on repart.

15 minutes plus tard on reçoit de nouveaux messages d’erreur alors on retourne au dealer. Ils nous disent que c’est probablement le fil qui relie la roulotte au camion qui ne fonctionne plus. C’est vrai qu’il y a beaucoup de corrosion mais on va devoir attendre Thunder Bay pour trouver un magasin de pièces de VR.

Donc on repart sur la route avec de joyeux Ding! Ding! Ding! aux 5 minutes. On a 2 heures à faire … Heureusement, la fuse saute et le calme revient.

Bon, va falloir aussi acheter des fuses…

Arrivé à Thunder Bay, on trouve nos pièces et on s’installe dans le stationnement d’un Walmart pour la nuit. On s’est trouvé un coin calme, un peu en retrait de l’agitation des magasins et on a tout ce qu’il faut pour cacher la lumière des lampadaires. On est 6 VR donc plus sécuritaire. Ça va être parfait!

Il y a tellement de mouettes qu’on se pense au bord de la mer.  Comme on est au bord du Lac Supérieur c’est presque la cas. Si vous prêtez attention au fond de la photo c’est le lac qu’on y voit.  On dirait une mer tellement c’est grand.

Daniel change le fil de la roulotte sans problème. Là on fait un test et il ne se passe rien. Toujours pas de freins. Après plusieurs tests on est maintenant certain que c’est le module du camion qui est endommagé. Mais c’était une bonne chose de changer le fil.

Comme le service chez les dealers est fermé le week-end, on va poursuivre notre route et trouver un dealer lundi.  Ne vous inquiétez pas on a quand même d’autres façons de freiner. Le camion est très bien équipé.

Ça c’était le volet camion, maintenant au tour de la roulotte…

La palette de la fan au-dessus du poêle m’est resté dans les mains ce matin, alors que je tentais de la fixer avant de partir sur la route.

Le fil de frein de sûreté de la roulotte est resté dans les mains de Daniel en voulant les tester tantôt et pour terminer la clenche de la porte moustiquaire ne ferme plus…

A croire que la roulotte ne veut pas faire ce voyage … jamais elle n’a fait défaut comme maintenant.

Daniel passe son temps avec un tourne-vis dans les mains. Une chance qu’il sait tout réparer… ou presque.

A ce rythme, on va avoir une roulotte toute neuve à la fin du voyage :-))

Et là, juste au moment où je vous quitte pour aller me coucher, un train passe … en sifflant …

J’espère qu’il n’en passe pas d’autres la nuit…

Hey! on ne peut pas tout prévoir!

Le Lac Supérieur sous la pluie

Au moment où j’écris ces lignes, je suis assise dans un dealer GMC à Terrace Bay. Petite ville côtière du Lac Supérieur. On était très surpris de voir un dealer là. On pensait devoir attendre jusqu’à Thunder Bay.

Hey oui les surprises commencent…

Nous avons roulé hier toute la journée sous la pluie, mais le magnifique paysage autour du Lac Supérieur nous la faisait oublier. On a fait le tour du lac toute la journée et c’est pas fini … c’est grand!!! Et la plupart du temps sans signal cellulaire, donc pas d’internet dans la voiture. J’étais dans un “nuage noir” comme dirait une amie à moi. Donc pas possible de mettre mon article sur le blogue avant ce matin.

Vers 18hrs hier on a perdu la fonction dans le camion qui fait fonctionner le freins de la roulotte. Une chance que notre camion a un frein moteur car c’est ce qui a permis de ne pas trop sentir le poids de la roulotte lors des freinages. C’est que y’a de belles montagnes à traverser…

On voulait rejoindre Thunder Bay pour être au dealer le lendemain matin, car n’oublions pas que demain était vendredi et certains ferment à midi, mais il était déjà 19h00 et on y serait pas avant 22h00. Donc on s’est arrêté dans un state park près de Marathon après 800 km de route derrière la cravate. Le Neys state park. Avec plage donnant directement sur le lac. La photo a été prise là.

*****

La journée avait commencé sous le soleil mais comme j’ai mal dormi dans le stationnement du Walmart, j’avais la mèche courte. Les lampadaires du Walmart font comme si c’était en plein jour dans la roulotte. J’ai eu beaucoup de difficulté à m’endormir. Et l’à j’ai pensé à l’Alaska où il fait jour presque toute la journée. Malgré que je ne sais pas si ça va être encore le cas en septembre.

Alors la première chose qu’on a fait le lendemain matin a été de trouver un Canadian Tire et d’acheter un store rétractable pour la trappe au plafond. Les sacs de poubelles avaient bien fait leur job pour les fenêtres. Là on peut aller n’importe où, il va faire noir dans la chambre.

On a vécu notre première altercation à Sault Ste-Marie, dû au fait de cette fameuse mèche courte. Aucune qualité de présence, je vous l’accorde :-))

Le GPS, pour les intimes “Julie”, et oui la belle voix sensuelle de Julie qui nous guide est considérée par Daniel comme la voix incarnée de Dieu dans la voiture. Celle-ci nous indiquait d’aller tout droit pourtant ma carte et les pancartes indiquaient de tourner à droite. Daniel décide de ne pas écouter sa co-pilote, SA FEMME, et décide de suivre “Julie”… je me suis sentie trahie… Il faisait plus confiance à “Julie” qu’à moi !!!

La moutarde m’a alors montée au nez… Daniel dit que j’ai encore le bout du nez jaune…. loll !!!

J’étais certaine que j’avais raison, alors l’analyste en moi s’est mise à analyser toutes les cartes que j’avais à bord, l’application Plan sur mon iPhone et j’ai bien vu que j’avais raison.

Daniel a fini par m’écouter et virer de bord mais il a douté un bon bout de temps parce que “Julie” n’arrêtait pas de dire de faire demi-tour. Après la 10e fois, je le jure, la voix de Julie commençait à changer de ton… ça semblait agressif!

J’ai failli lancer “Julie” par la fenêtre mais je me suis ravisée et j’ai pensé qu’on pouvait agrandir la map pour voir où elle voulait nous amener.

Et là j’ai vu qu’elle voulait nous faire passer par les Etats-Unis… AH! Je le savais !!! J’avais raison!

Julie 0, Annie 1

 

C’est un départ!

Ça y est! Tout est prêt.

Il fait soleil. Tout est parfait. On part.

Mes jambes sont endolories tellement je me suis promenée pendant trois jours sur tous les étages de la maison afin de rapatrier tout le nécessaire à notre aventure. Ça part des gougounes jusqu’aux bottes! La roulotte est remplie jusqu’aux oreilles. Daniel m’a dit envier les gros compartiments sous les motorisés. :-))

Et c’est sans parler des articles de sport tel que vélo, pêche et le petit zodiac auquel il a bien fallu trouver une place. Ah j’oubliais…il fallait aussi trouver de la place au moteur 15 forces. Ouf!!!

On verra bien au retour… vous savez quand on dirait qu’il manque de place alors qu’on a le même matériel? J’ai des souvenirs de camping, quand on étaient jeunes, où les parents s’énervaient parce que la valise de la voiture semblait s’être rétrécie au moment de tout y remettre… ce phénomène est aussi mystérieux que celui des bas qui disparaissent dans la sécheuse!

Au menu aujourd’hui, on prend la 50 jusqu’à Ottawa puis ensuite on débute la traversée de l’Ontario via la 417. Une belle route de campagne.

Aucune idée où et quand on s’arrête pour la nuit.

C’est ça la liberté! Pas d’horaire!

Que le temps passe vite quand on est heureux!

Il y a un peu plus d’un an que je me suis choisie, que j’ai commencé à suivre mon cœur.   Comment est-ce arrivé?  Et bien il y a eu le « déclencheur ».

À 48 ans j’avais une belle vie avec mon conjoint, nos quatre enfants, un métier très bien rémunéré. J’étais performante au travail, totalement dédiée et fière de l’être!

Le seul hic était le fait que je commençais à m’essouffler. Comme la retraite n’était pas loin alors je me disais « encore un petit effort ! ». C’était décidé que je quittais à 55 ans.

J’étais tellement prise dans le métro-boulot-dodo que je ne prêtais aucune attention à mon cœur. Ma tête dirigeait tout.

C’est à ce moment que mon cœur a décidé d’élever la voix. J’ai commencé à faire des pneumonies, moi qui n’en avait jamais fait. Une par année.  Je ne réalisais pas que c’était lui qui voulait communiquer avec moi.  J’étais tellement coupée de mon ressenti que je mettais cela sur le dos de la fatigue accumulée comme beaucoup de personnes.

Je ne savais pas alors, que le cœur utilise le corps pour communiquer.

Au jour de l’an de mes 51 ans, Sylvie, une amie d’enfance que j’avais invitée ainsi que son mari Bernard, m’offre comme cadeau d’hôtesse une journée avec eux afin que je découvre Golden Heart Wisdom.

Je l’ai remercié avec un grand sourire mais en moi-même j’ai PANIQUÉ !!!  Elle m’offrait un cadeau empoisonné… J’avais entendu parler de Golden Heart Wisdom.  La personne qui m’en avait parlé avait changé sa vie et mis fin à son couple!   Dans ma tête, Golden Heart Wisdom brisait des couples.

Pas question d’y aller !!!!   Ma vie était parfaite comme ça!!

Mon cœur, lui, en a pensé tout autrement…  2 jours plus tard, arrivé de nulle part, une crise d’arthrite aigüe prend mon corps d’assaut.  Mains, coudes, pieds, chevilles, genoux tous tellement enflés qu’il est impossible de les bouger.  Et de toute façon tenter de les bouger provoquait une douleur intense.  Il s’est dit « elle va arrêter de s’étourdir et va m’écouter! » Terminé la fuite!

Je suis demeurée au repos pendant au moins un mois avant de pouvoir bouger un peu.  J’ai eu le temps de me questionner.  Ma qualité de vie venait d’en prendre un coup. J’ai une amie qui souffre d’arthrite rhumatoïde et je ne me voyais pas aux prises avec cette maladie.

Adieu ma vie telle que je la connaissais. J’étais terrifiée!

Au bout de 4 mois de convalescence, j’ai réussis à surmonter ma peur et à prendre rendez-vous avec Sylvie et Bernard.  Je me suis dit pourquoi pas essayer.  La peur que ça revienne était plus forte que la peur de Golden Heart Wisdom.

En arrivant chez eux la première chose que je leur ai dit « Je ne veux pas perdre mon conjoint»  Ils ont eu un sourire…

J’ai découvert qu’on pouvait entendre son cœur.  Au tout début ce n’était qu’un murmure.

Puis, avec la pratique, de plus en plus fort, jusqu’à ce que je ne puisse plus faire autrement que de l’écouter.

En décembre 2015, je me suis choisie et j’ai décidé de quitter l’entreprise pour laquelle je travaillais, pour tenter ma chance dans le monde du web. Travailler à la maison.  Arrêter de courir.

Et là mon aventure a commencée….

Oh, et en passant, mon conjoint est toujours auprès de moi.  Nous nous sommes mariés en octobre 2016 après 16 ans de vie commune…